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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 00:00

gwt180052.jpggwt180011.jpgDepuis fin août, je me suis plongée dans des bouquins, qui, tout à ait par hasard concernent les USA et plus particulièrment  le sud. ça va de  1930 à 1990...j'ai été accro et j'en ai lu  5 en même pas un mois.

je vous ai parlé des 4 premiers ( Barbara Kingsolver- Joe Lansdale )

le dernier : charleston sud s'apparente pour moi à une sorte de conte...trop beau pour être vrai et par la même, captivant.

je vous joins une critique glanée sur un blog dont je n'ai pas gardé les cocordonnées.

je souscris complètement.

Moi ,ce qui va m'en rester c'est l'envie de visiter cette ville!

J'ai cherché quelques photos .

 

et...un peu d'accordéon pour l'amie qui se reconnaitra!

 

 

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ces  5  romans resteront pour moi un souvenir précieux , des amis de papier : ils auront accompagné et facilité cette période que j'appréhendais.

je me trouve la plus heureuse des femmes grâce à ma boulimie de lecture.

comme je plains ceux qui n'aiment pas lire! ou qui n'en ont pas le temps!

on n'est jamais seul avec un bon bouquin.

quand il est trop captivant, on a cependant une sensation de vide à la fin...un manque..jusqu'au prochain !

 

A la bibliothèque où je suis allée cet après midi, jai recherché le Magnan ( le Parme sied à Laviolette) ,où il y a cette scène  de meurtre avec des abeilles! je vous scanne ça demain!


Charleston Sud – Pat Conroy

Charleston, Caroline du Sud. Un homme raconte l’amour qu’il voue à sa ville et l’amitié qui le lie à quelques autres habitants, plus ou moins ancrés dans cette ville. Alors qu’il finit son année de première au lycée, il rencontre un certain nombre de jeunes gens qui vont bouleverser sa vie. Trevor et Sheba, les jumeaux excentriques, Starla et Niles, le frère et la soeur venus des montagnes pour échouer dans leur xième orphelinat, Chad et Molly, rejetons pure souche de l’aristocratie locale, Betty, orpheline elle aussi et Ike, partenaire d’entraînement. Ces neuf là, le narrateur compris, ne se sépareront jamais longtemps.

Il me semble impossible de résumer ces huit cents pages racontées par Leo King, autrement appelé Crapaud, car il n’est pas très beau et porte de grosses lunettes. Il est le pilier de la bande, celui sur lequel on peut toujours compter. Pourtant, ça démarre plutôt mal pour lui car c’est un enfant mal aimé par ses parents âgés et parce qu’il a perdu jeune son frère bien-aimé qui s’est suicidé (ce ton mélodramatique est celui de tout le roman).

Ce roman ressortit au genre « grandes sagas » comme les Américains savent si bien les écrire. Pat Conroy a choisi une construction originale et peut-être déroutante, en alternant les époques : l’adolescence avec l’été qui suivit la fin de la première, et trente ans plus tard, quand les couples qui se sont formés à l’époque sont toujours là, en plus vieux. Quand dans la deuxième partie, on retrouve les protagonistes vieillis sans savoir du tout ce qui s’est passé dans leur vie, c’est assez déroutant, d’autant plus que cette deuxième partie est à mon avis la plus faible du roman. Chacun est devenu ce qu’on imaginait qu’il allait devenir, Sheba en star hollywoodienne, Trevor en homosexuel à San Francisco, Ike en chef de la police locale, Chad et Molly en couple charlestonien on ne peut plus traditionnel.

Pat Conroy a le don des dialogues et de l’ambiance. Ce groupe-là a l’amitié implacable et les plaisanteries parfois impitoyables fusent à chaque page. Ils peuvent compter les uns sur les autres à la vie à la mort, en particulier sur Crapaud qui est l’essence même de l’amitié, l’Ami, toujours là pour eux mais aussi toujours disponible pour autrui. A vrai dire, il en est même lassant et parfois à la limite de la caricature du bon catholique qu’il incarne. Comment croire qu’un jeune adolescent va de son plein gré nettoyer la merde et le vomi d’un vieillard acariâtre, le laver, récurer sa maison, plutôt que d’appeler quelqu’un susceptible de s’en charger ? Bien sûr, Leo est le fils d’une ancienne nonne et il va tous les jours à la messe, mais son personnage est un peu extrême, comme ne manquent d’ailleurs pas de lui faire remarquer ses amis. Il pleure beaucoup, comme les autres hommes du livre d’ailleurs, jamais vu autant d’hommes pleurer…

J’ai lu ce livre avec plaisir en choisissant de ne pas m’agacer aux ficelles et clichés qui le parsèment … Mais tous ces personnages sont vraiment très stéréotypés, trop gentils, trop homosexuels, trop aristocratiques… trop tout pour chacun. Même cette amitié est trop belle pour être crédible : on a envie qu’il y en ait un qui mente, un qui ne tienne pas ses engagements, un qui trahisse, bref, des choses comme dans la vie.

J’ai marché pourtant, je les ai suivis, j’ai eu peur du père tueur qui poursuit ses enfants comme un fou furieux. Parce que j’aime les romans qui ont du souffle, parce que j’aime les grands romans américains familiaux et ledeep south et parce que c’était mon premier Pat Conroy.

 

Charleston Sud

Pat Conroy traduit de l’anglais par Marie-Lise & Guillaume Marlière
Librairie Générale Française (Le Livre de Poche n°32224), 2011
ISBN : 978-2-253-15962-9 – 793 pages – 8.50 €

 

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