bon , je me suis fait avoir: j'ai continué à écrire dans " l'écho de
ce we j'ai visité une expo à l'occasion de la journée nationale des métiers d'arts et j'en ai fait un article plus deux que je ferai publierles semaines à venir .
"Samedi et dimanche à « la journée européenne des métiers d’art » devenue week end, on ne sait plus où donner de la tête, qui regarder s’activer devant nous ; parfois on se dit … un petit stage…là le temps de quelques heures ou quelques jours pourquoi pas !
On aimerait toucher la terre , le bois, la pierre,le tissu, la laine… coudre, peindre ,coller découper… faire un petit sac de cuir , un chapeau de laine feutrée, tenter des outils du tailleur de pierre et du sculpteur.. Juste pour voir et qui sait se découvrir aussi une passion !
c’est toujours le même casse tête, la même frustration ! Lors d’expositions telles celle-ci, qui présentent des artistes nombreux et variés ! Il faut choisir les photos ! Il faut renoncer à s’appesantir sur tel ou tel coup de cœur, telle rencontre… on aurait envie de parler de tous et de tout ! Montrer les personnes et les œuvres dans leur variété ! Palette de couleurs, de matières… histoire singulières d’artistes qui de leur passion font ou tentent de faire leur métier !
j'ai déjà parlé de certains des exposants ;
les Farfadets à domicile en décembre. Alors ils me pardonneront si j' évoque d’autres collègues malgré le plaisir de les revoir ce week end salle Edmond Cunin et plus tard espérons le :
Dominique Bourquin et ses créations pleines de fantaisie,
Marie Françoise Marquaire qui nous a même apporté son four et qui sous nos yeux a fait cuire quelques poteries,
Brigitte Cornarin qui peignait devant nous,
« monsieur Farfadet »qui jouait avec ses propres pièces de construction qui rivalisent avec succès avec les célèbres kaplas.
Patricia Roger, cette créatrice de robes de mariées pas comme les autres.
Parlons donc un peu, trop peu, de Marie France Cormier et de ses bijoux en résine qui imitent à s’y méprendre le métal, l’émail, et qui incluent de magnifiques boutons récupérés dans les brocantes ;
de Claude Burgatt le tailleur de grès senonais heureux de laisser sa trace et qui exposait le blason d’Etival que l’on verra bientôt sur la médiathèque
peut-être ;
de Claire Schmitz ( Denipaire) et de ses fauteuils tapissiers aux couleurs audacieuses, du cordonnier venu de Fraize, Michel Lasselin, fabricant de sacs et autres objets en cuir.
Quant au sculpteur sur bois, André Leroy, absorbé dans ses créations sous les yeux intéressés des visiteurs, on n’en a guère vu le visage tant il s’activait sur son tour à bois : il nous montrait sur un long étal des créations souvent inédites, telle cette lampe tempête en bois , cet oeuf ajouré monté en lampe et tant de choses encore.
La feutrière Rachel Lahaye, venue de Le Saulcy, offrait à nos yeux étonnés des vêtements et chapeaux aux couleurs chaudes, mais était si sollicitée qu’il fut impossible d’échanger deux mots avec elle.
D’ailleurs il est à noter que les visiteurs restaient longtemps à admirer chacun des exposants, à le regarder travailler, à les interroger ; Car à la différence d’une exposition, les artisans présents travaillaient sous nos yeux, expliquaient, répondaient aux questions.
Ils témoignent de leur savoir faire, de leur créativité. À les regarder, on espère qu’ils vivent de leur travail et bien. On est rassuré aussi de voir que l’informatique, l’industrie n’ont pas fait disparaître le noble travail manuel. Et pour cela rien que pour cela déjà, ils méritent qu’on les remercie.