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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 00:00

Conférence : l’après pétrole( ce sont mes notes…)

ACCROCHEZ VOUS ET STOP AU DENI !!!

 

http://www.apreslepetrole.org/

 

www.avenir-sans-petrole.org


Samedi soir, je suis donc allée écouter la conférence au forum des initiatives.

J’ai pris des notes et je vous en livre quelques unes.

C’était très intéressant et en même temps très déprimant !

Je suis allée ensuite chercher d’autres infos sur Internet : j’en ai copié quelques une aussi

Pour finir sur une note plus gaie : se dire qu’un homme averti en vaut deux et qu’on s’en sortira !le monde sera différent c’est tout… plus de local ce qui resserrera les liens sociaux devenus quasi inexistants.

 

 

 

 

 

 

 


Avant la « civilisation du pétrole » il y a eu la civilisation du bois qui a failli décimer totalement les massifs forestiers.

Cette ressource a été gaspillée sans retenue pour :

Le chauffage

Les façades des maisons qu’on recouvrait régulièrement de sortes de tuiles d e bois nommées essies.( je ne connais pas l’orthographe de

 ce mot)

Le flottage

Les outils agricoles, les sabots.

 

Les industries : elles fonctionnaient au bois, et  au charbon de bois.

Les faïenceries et cristalleries, coutelleries dans les Vosges en ont été friandes.

Il existait des bouches à feu, des forges un peu partout :

Ainsi  les forges de Grimont, en 1804 ont brûlé 45000 stères (on disait cordes : 72329 cordes)

La Trouche : 160 stères

La Salle :145 000

Il y avait aussi des forges à Mortagne et à Etival.

A Senones on se mit à utiliser la tourbe détruisant ainsi le biotope.

Les années qui ont suivi la révolution ont vu s’accélérer  le pillage des forêts : il fallait fournir les armées. 

 

En 1810 on atteignit la pénurie..

Du 16 ème siècle au début du 19 ème, ce furent des dégâts continus.

Actuellement il n’y a jamais eu autant de forêt dans les Vosges !

 

On reparle de nouveau de l’energie bois  mais il est nécessaire d’anticiper pour ne pas répéter les mêmes erreurs !

En fait, une fois qu’on a trouvé un truc on fait comme si c’était inépuisable !

 

Actuellement le chauffage à bois dans les Vosges utilise  150 000 stères

Si on remplaçait toutes les énergies par le bois en Déodatie, il faudrait…8 ans pour détruire la forêt !

 

Le pétrole :

 

En fait c’est une roche sédimentaire.

Il a fallu 10 millions à 1 milliard d’années pour qu’il  se forme.

pour extraire l’huile de schiste dont on parle beaucoup, il s’agit d’aller fracturer cette roche qui ne s’est pas liquéfiée, là où elle est, très profondèment.

Depuis 40 ans on sait ce qu’il reste comme réserves.

 

 

Quelques chiffres (au niveau mondial)

(La France importe  98% de son pétrole)

 

Actuellement quand on consomme 4 barils ( B), on en découvre 1

Le pic de production* a été atteint en  2011

On a consommé 1200 milliards de barils

on produit chaque jour 88 millions de B : ça équivaut à la surface d’un département sur un mètre d ehauteur

 

au mieux il reste 45 ans à consommation constante : en 2055, il n’y aura plus de pétrole.

Mais en fait ce calcul est faux et illusoire !

Car on oublie que l’extraction est de plus en plus difficile voire impossible

 

Le pic du pétrole conventionnel ( celui des puits en geyser en gros) a été dépassé en  2006

 

Les pics des autres energies et matières premières sont aussi atteints le seront bientôt :

2030 : le gaz

2055 : le charbon

2015 : les agro carburants

2040 : l’uranium

Le pic est dépassé pour le phosphate,

2011 : l’or

2020 : le cuivre

 

Dans 5 à 10 ans la production de carburant liquide baissera de 1 à 4 % par an..

 

Si on devait remplacer le pétrole par l’électricité), il faudrait construire 70 à 300 réacteurs par an.

 

Si on voulait remplacer le pétrole par les énergies alternatives (éolien, solaire), il faudrait en 2030  trouver la production de  4 Arabies saoudites.

 

Il faut 500 B de Pétrole pour fabrique rune éolienne

Plus encore pour un panneau solaire

 

 Les agro carburants outre les problèmes que cela pose par ailleurs, ne pourront fournir au mieux que 6 milliards de barils par jour.

 

L’hydrogène ne peut être une alternative ; elle aurait un rendement de 2 à 8 % tant les difficultés de production , de transport et de stockage sont un casse tête

 D’autre part la pile n’aurait une autonomie que de  300 heures, sachant qu’elle serait très chère..

 

1kg de pétrole : 9000 kw

1kgde batterie électrique : 80kw

 

Ce que nous apporte l’essence

un luxe et unconfort de vie qu'on ne soupçonne plus!


1 l d’essence  dans une pelleteuse = 800 terrassiers pendant 8 heures

 

L’énergie représente 26% des charges d’une ferme ( 50% pour les grandes exploitations)

 

La croissance suit la courbe du pétrole, le coût des produits alimentaires aussi

 

un pot de yaourt parcourt  9500 kms pour être fabriqué ( pot/étiquette/contenu) : l’essence ne coûtant pas cher on peut déplacer les objets et les gens facilement !)

 

Un consommateur parcourt  2500kms par an pour se rendre au supermarché.

La distance moyenne entre l’usine et le consommateur est de 650kms…

 

Conclusion :

Il va falloir changer notre mode de vie

Relocaliser les cultures, les usines

Changer l’habitat

Les déplacements en favorisant les voies ferrées : un cheval tire  2 tonnes sur une route, 10 sur des rails…), les transports collectifs

Rapprocher les producteurs, commerces du consommateur.

Trouver des moyens de vivre moins énergétivores

Se soigner autrement (beaucoup de médicaments sont faits à partir du pétrole

Manger autrement en favorisant les produits locaux et de saison.

Et …il va falloir être inventifs !

Et sortir de l’individualisme !

 

PUREE ! ON VIT COMME DES PACHAS ! Il parait qu’on utilise environ 120 esclaves virtuels  qui pédaleraient  pour nos appareils divers et nos voitures !

 

*c’est le moment où plus aucune compagnie en peut augmenter sa production

 

 voici ce que j'ai pêché sur internet

 

 

Blog après le pétrole

 

Alors que les quantités mondiales de pétrole consommées sont de plus en plus importantes, celles qui sont découvertes le sont de moins en moins : actuellement, nous découvrons chaque année deux à trois fois moins de pétrole que nous en consommons. Cette tendance ne peut se prolonger indéfiniment... Et si le pétrole a déjà connu plusieurs crises, il semble que celle qui nous attend soit d’une ampleur inédite et arrive bien plus tôt que nous ne l’imaginons généralement…Comment la situation peut-elle évoluer ? Quand risquons-nous d’être confrontés à une pénurie ? Qu’est-ce que le pic de production du pétrole ? Et surtout, comment et avec quelles énergies alternatives appréhender, anticiper et vivre cet « après-pétrole » ? Voici les questions auxquelles La Vieaprès le pétrole tente de répondre de manière didactique et accessible notamment grâce à des schémas commentés et des encadrés.

 

Alternatives économiques

 

·        Le mois dernier, Christophe de Margerie, le patron de Total, a jeté un pavé dans la mare déjà bien agitée du marché pétrolier. Il a annoncé que, de l'avis de sa compagnie, la production pétrolière allait plafonner à partir de 2020 à 100 millions de barils par jour, puis se mettre à décroître. Contrairement aux prévisions plus optimistes d'autres acteurs, comme l'Agence internationale de l'énergie, qui prévoyaient une poursuite de la hausse de la production jusqu'en 2030.

 

 

 

·        Au travail, à la maison, en vacances…, le pétrole est partout et imprègne fortement tous les modes de vie d'un pays développé comme la France. Tour d'horizon des quatre secteurs où l'après pétrole pose les défis les plus difficiles.

Les transports Quelques chiffres permettent de comprendre l'ampleur du problème: en 2003, les transports absorbaient à eux seuls près de 58% du pétrole consommé dans le monde, contre 42% trente ans plus tôt. En France, la demande d'énergie dans ce secteur a doublé sur cette période, tandis que celle de l'industrie reculait de 8%. L'existence d'un pétrole bon marché et abondant a permis le développement du tourisme, l'éloignement croissant entre lieu de travail et domicile, la naissance du juste-à-temps et la mondialisation des échanges de marchandises.

·        L'ère du pétrole abondant et bon marché prendra fin dans dix ou vingt ans. Ce qui laisse peu de temps pour s'y préparer.

Est-ce le signe d'une accalmie? La Chine a annoncé fin janvier avoir réduit sa consommation de pétrole de 0,5% en 2005, alors qu'elle avait augmenté de plus de 15% en 2004. Si le phénomène se vérifie, on serait alors tenté d'oublier que la consommation massive d'hydrocarbures n'est plus soutenable à cause du changement climatique. Et que de toute façon, l'ère du pétrole abondant et bon marché prendra irrémédiablement fin avec sa raréfaction d'ici une ou deux décennies. Quand la transition vers un autre régime énergétique demande entre trente et cinquante ans. Bref, il est plus que temps de s'atteler à la tâche, d'autant que la technique ne permettra pas de résoudre tous les problèmes.

Site :

www.apres-petrole.com/ -

 La décroissance sera subie ou ne sera pas

vendredi 15 avril 2011, par Herodote46

Ainsi, il y a fort à parier que le thème de la décroissance sera absent des débats pré-électoraux, d’autant que cette candidature a déjà eu le regrettable effet d’auto-éliminer celle d’Yves Cochet, dont l’intelligence et la compétence sont ainsi sacrifiées sur l’autel du réalisme politique. Qu’un homme comme lui, fermement convaincu de l’imminence et de l’inéluctabilité de la confrontation de l’économie capitaliste et de la réalité géologique, c’est à dire en termes clairs de la proximité du moment où la demande mondiale d’hydrocarbures deviendra supérieure à la capacité mondiale de production tous robinets ouverts, puisse choisir l’option hulot signifie qu’il ne croit pas un instant à la réceptivité de l’opinion publique dans un discours radical sur la décroissance. C’est peut être dommage, mais c’est sans aucun doute la vérité vraie, ou tout du moins celle qui peut se constater en observant attentivement le comportement quotidien de Monsieur tout le monde. L’idée selon laquelle il serait possible d’influencer le mode de pensée dominant du consommateur moyen dans un sens l’amenant à se détourner progressivement et volontairement du système industriel développé pour se rapprocher avec délice d’un système dit « frugal », où il s’auto-dépouillerait de l’essentiel de ses « biens » matériels en échange d’un accroissement possible de ses « liens » immatériels, se heurte visiblement à un mur d’incompréhension auprès des opinions publiques.

Mais c’est surtout parce que les principaux arguments des décroissants ne s’enracinent pas dans la vie réelle et qu’ils procèdent essentiellement d’un raisonnement prospectiviste, qu’ils n’ont pas d’impact sur les masses populaires. En effet, il n’existe pas d’exemple historique que les peuples aient modifié en profondeur leur façon de vivre (cela s’appelle une révolution !) en fonction d’évènements à survenir, sauf à y être contraints par un pouvoir totalitaire s’arrogeant le monopole de la détention de la « Vérité ». Les gens des pays de l’ex-bloc soviétique ont déjà donné dans le concept de la « génération sacrifiée » et en sont revenus de la manière que l’on sait. Il semble donc illusoire de penser qu’un groupe d’intellectuels, même plus ou moins scientifiques, et prétendant détenir une information capitale sur la planète (même si cette information est exacte) puisse convaincre les populations d’engager volontairement un processus contre-nature humaine, à savoir refuser l’essentiel du progrès technique et enclencher la machine à remonter le temps moderne. Car il s’agit bien là d’un processus contre-nature ! Toute l’épopée humaine est jalonnée d’acquisitions de biens et toutes les études sur la personnalité fondamentale de l’espèce confirment que celle-ci est naturellement portée vers les phénomènes d’accroissement, d’accumulation, d’amélioration, etc….. bref, en un mot, de progrès matériel !

Nous ne trouverons pas un seul exemple dans l’histoire venant contredire cette réalité. Rien n’empêche toutefois de rêver et de penser que les choses pourraient se passer différemment aujourd’hui. Mais ce serait faire preuve de beaucoup de suffisance au regard du passé, qualité dont les scientifiques et technocrates actuels ne sont pas dépourvus, pour la simple raison qu’ils l’ignorent tout simplement. Comment imaginer que le citoyen de base des pays développés puisse renoncer volontairement à ses déplacements quotidiens en automobile, le vacancier ordinaire délaisser sciemment ses voyages discounts en avion, le consommateur se détourner ostensiblement des produits bon marché issus de la mondialisation, ou l’agriculteur revenir résolument à la traction animale ?… Et si d’aventure, ce genre d’idée lui venait subrepticement à l’esprit, elle serait vite balayée par la crainte que toute l’énergie ainsi économisée soit alors rendue disponible pour une utilisation chinoise, indienne, brésilienne ou indonésienne.

C’est ainsi que les décroissants qui prônent la joie de vivre dans la frugalité s’enferment eux même dans un sectarisme sympathique, mais politiquement fatal. Ce courant, abondamment et justement stigmatisé pour sa démarche petite-bourgeoise, rectifiée caprice-de-riches et améliorée bo-bo des villes, mérite toutefois le respect, surtout si leurs protagonistes allient l’acte à la parole et s’en vont décroîsser tranquillement en quelque lieu sans attendre que le pays tout entier les suivent, ce qui reste toujours possible, et d’ailleurs réalisé par les hippies en 68 dans les Cévennes pour leur plus grand bien et leur plus belle gloire, et nonobstant l’idéologie consumériste déjà dominante de l’époque.

La décroissance volontaire de masse n’est donc pas pour demain même si cette démarche pourrait sembler la logique même dans un contexte de diminution inexorable de la production de carburant fossile et de l’impossibilité pour les énergies alternatives de remplacer à l’identique chaque TEP (tonne équivalent pétrole) manquante.

Bien entendu, si nous croyons dur comme fer (dont la fin est annoncée pour 2087), au transfert de l’énergie de stock (fournie gratuitement par la dot terrestre) vers quelque chose d’autre avec lequel nous pourront fabriquer de l’électricité, qui elle même pourra faire voler les avions, rouler les poids lourds, propulser les tracteurs agricoles et nourrir les voraces engins de BTP, il n’y a aucune raison objective de s’en faire pour l’avenir de notre civilisation industrielle et de notre mode de vie consubstantiel.

Et comme l’immense majorité des populations reste imprégnée de cette croyance religieuse des temps modernes en la non réversibilité des avancées technologiques, le doute énergétique ne parviendra certainement pas à s’insinuer dans les consciences collectives avant qu’une réalité visible à l’œil nu ne s’impose à nous. Cet évènement pourrait bientôt survenir et constituer l’an 1 d’une nouvelle ère, celle d’après le jour où, sans espoir d’inversion de tendance, la demande mondiale de pétrole sera, pour la première fois, devenue supérieure à la capacité de production de l’ensemble des champs d’hydrocarbures du monde entier. Ce jour là, l’humanité serait bien inspirée, pour marquer le coup, de remettre les compteurs du temps à zéro et de refermer ainsi l’épisode post Bethléem.

La décroissance s’imposerait alors de fait, comme une obligation encore plus qu’une évidence. La question du volontariat ne se poserait plus car la situation serait subie. Pour les décroissants militants, ce scénario serait alors assimilé à un cauchemar car ils sont persuadés que la maîtrise du processus est indispensable pour qu’il puisse se dérouler dans la sérénité, et même dans la joie.

Si les scientifiques gagnent le pari des énergies nouvelles, la décroissance n’aura pas lieu et ces nouvelles divinités auront ainsi affermi leur pouvoir pour de nombreux siècles à venir.

Si les scientifiques échouent, la décroissance sera subie, mais pas forcément dans la douleur et le chaos, car l’homme a encore plus d’un tour dans son sac.

 

 

 

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