chanson de circonstance ...desuète comme la campagne de mon enfance
Connaissez vous le Vermois ?
Partir de Bayon direction Baccarat !
Ou l’inverse
Un jour de soleil
Un vrai pays de cocagne !
Collines douces, champs, prés, bois… la route serpente.. Parfois sur une colline un village serré autour de son clocher.
Un régal…paisible… on se croirait hors du temps..
Sauf que… plus maintenant !
A la sortie de Saint Pierremont, le village suivant s’annonce, venant de Bayon, sur votre gauche : il domine les champs et les prés.
Un joli village .sauf que , non loin de l’église , à la même hauteur, un vilain pylône sensé nous relier au reste du monde ( la planète serait un village dit-on !) défigure l’ensemble !
Je n’avais pas mon appareil photo ! Dommage !
Vous auriez partagé ma déception, mon incompréhension ! Comment le maire de ce village dont je veux oublier le nom, a-t-il pu laisser faire ça !
ET....
Au dessus des collines qui forment l’horizon au bout du jardin de mon enfance,
se dresse aussi depuis 8 jours une de ces antennes. Juste à mon lieu d e promenade favori…c’était, enserrée dans les bois une sorte d’allée bordée d’arbres … qui débouchait sur une très large clairière que mon père fauchait autrefois. J’ai de souvenirs merveilleux de cet endroit … un peu le château de la belle au bois dormant. .un lieu de rêve… étrange … protégé…et maintenant il y a ça ! Jamais je n’aurais pensé que cet endroit perdu pût un jour intéresser qui que ce soit à part les chasseurs !
à un jet de pierres au dessus...le pylône...
Ces doux villages lorrains qu’on aurait pu croire à l’écart de toute profanation, hors du temps , ce qui fait leur charme, sont enlaidis eux aussi par des pylônes, des décharges ( la route que j’évoque plus haut,passe près de Ménarmont, le village célèbre pour sa décharge) .
J’aimais emprunter ces petites routes qui me donnaient une sensation d’intemporalité…
Oui me direz-vous, tu as bien un portable ! la télé ! tu consommes et génères des déchets alors ! Faut savoir !
Oui… mais… voila… c’est un peu de mon enfance qui meurt encore…un morceau de moi même … et là…peut-on raisonner ?
voici la musique conseillée par notre cher et estimé collègue Nicolas!
les notes de piano résonnent comme des larmes sur un coeur lourd! il a raison! triste à pleurer!! mais c'est beau! j ele laisse pour la fin... à zapper si vous n'avez pas le moral! mais comme c'est bientôt les vacances!
gymnopédie N°1 de Eric Satie
Doncières. 140 habitants environ. Petit village paisible au nord des Vosges… Enfin paisible, presque. Si on fait l'impasse sur les dizaines de camions qui traversent le village chaque jour. Des camions remplis d'ordures qui prennent la direction de Ménarmont, trois kilomètres plus haut. Cela fait quarante ans qu'Odette habite dans la Grande Rue, l'artère principale du village et "finalement pour nous, les nuisances, ce sont surtout les camions. Environ quatre-vingt par jour. Ils passent toute la journée, sauf vers midi. Mais vous savez, maintenant, on est habitué, ce n'est plus tellement gênant." A Doncières, pour faire passer la pilule des déchets, les habitants ne payent pas la taxe d'ordures ménagères. Et les rues du village sont nettoyées plusieurs fois par an, à la charge de l'exploitant. "Oh il n'y a pas que du négatif !
Néanmoins, d'autres habitants préféreraient payer la taxe et ne plus voir les camions défiler. Christian habitait au bord de la route mais il construit aujourd'hui derrière, "là où c'est plus calme. On était réveillé tous les matins à 5 h 45 par les camions qui freinaient à l'entrée du village. Et la poussière aussi, ça, c'est un problème. Pas besoin d'acheter du poivre, il y a ce qu'il faut dans la soupe."
Quant aux odeurs dans le village, ce n'est pas le principal problème pour cet exploitant agricole. "Il faut quand même dire qu'il y a eu des améliorations par rapport au début. Et puis, on travaille parfois un peu avec eux. Quand la SITA a besoin d'un service, on y va. Mais ce n'est pas pour ça qu'on a envie que la décharge reste ici." Cette décharge, les habitants cohabitent avec, à défaut de pouvoir faire autrement. D'ailleurs, peu croient à la fermeture de la décharge de Ménarmont, à la fin de l'année 2010. "Personne n'en veut alors vous pensez bien…" A Doncières, l'arrêt de bus scolaire a été déplacé de la rue principale à la rue de l'Eglise, un peu en retrait du trafic…